Quel métier vouliez-vous faire enfant ? Que faites-vous aujourd'hui ?

Enfant, nous rêvons tous de beaux métiers ...
Moi...
Enfant je rêvais d' être princesse et plus tard archéologue ou historienne ...
Je suis devenue cuisinière puis mère au foyer

Moi je voulais être radio-électricien (métier de l'époque) mais comme je n'ai pas assez bien travaillé au collège technique la 1ère année j'ai fait tourneur-fraiseur
Et maintenant je bulle

Dan a écrit:

Moi je voulais être radio-électricien (métier de l'époque) mais comme je n'ai pas assez bien travaillé au collège technique la 1ère année j'ai fait tourneur-fraiseur

Merci Dan
On a souvent des rêves de métiers étant jeune et au fil du temps ça passe, pour plusieurs raisons :)

Mais je suis toujours accro aux nouvelles technologies et je me renseigne tout le temps pour profiter de ce qui se fait de nouveau

Dan a écrit:

Mais je suis toujours accro aux nouvelles technologies et je me renseigne tout le temps pour profiter de ce qui se fait de nouveau

tu es un papy moderne !!!
Dans le vent... Comme on dit !

Quand j'étais petite je jouais déjà à l'instit sur les murs et mon tableau
Ensuite en grandissant je voulais faire infirmière pour les enfants dans un hopital.
Après j'ai hésité entre puérécultrice et instit maternelle et un stage dans une classe maternelle m'a totalement fait aimé ce métier qui est le mien aujourd'hui

C'est l'idéal quand on exerce un métier que l'on aime, ce qui n'a pas été mon cas

L'important c'est de travailler, mon mari non plus ne fait pas vraiment ce qu'il aime comme boulot...Mais bon, il fait avec et il est bien content de bosser à cette époque où le travaille est difficile à avoir.

Sage réflexion

Bonjour

Quand j'étais petit, je voulais être électricien.

Lors des inscriptions en CET (Collège d'Enseignement Technique) ancêtre des Lycées Professionnel, on était 300 pour l'examen d'entrée, pour 30 places à pourvoir.

Pour éviter de perdre 1 ans d'étude, on ma donner le choix entre : cordonnier, vannier ou jardinier.
Comme j'avais un grand oncle qui était cordonnier, j'y suis allé en me disant que l'année suivante, je repasserai l'examen d'entrée pour l'électricité.

Finalement j'ai fais mes 3 ans d'étude et j'ai eu mon CAP de cordonnier.
Aujourd'hui le CAP se passe en deux ans

J'ai donc commencé à travailler dans un talon minute, mais le problème, c'est que si, je savais faire une paire de chaussures, je ne savais pas les réparer.
J'ai donc atterri chez un artisan cordonnier qui avait des soucis de santé, et j'y suis resté 4 ans.

Je suis parti, de chez lui, car j'allais me marié et il ne pouvait plus m'augmenter.

J'ai donc été frappé à plusieurs portes et je suis rentré dans une société ou j'y suis resté près de 40 ans.

J'ai commencé comme manœuvre à charger les camions, et par la suite quelques livraisons chez les coiffeurs de Reims et de sa banlieue.

Comme ils avaient besoin d'une personne au service contrôle réception des emballages, je m'y suis présenté au grand dam de mon chef de service.

J'ai donc poursuivi mon petit bonhomme de chemin dans ce service et j'en suis devenu responsable en 1991.

Comme il fallait réduire le cout des contrôles, on m'a chargé de faire des audits chez les fournisseurs pour travailler en "certificat de conformité".

J'élaborais les cahiers des charges, les procédures ISO pour le service, et j'assurais les suivis qualité en cours de production.

Un regroupement des services contrôles réception, le mien, et produits finis ayant eu lieu avant que je ne parte, je m'occupais aussi de ce service en l'absence du responsable.

J'ai eu une carrière ben chargée, et ci c'était à refaire, je prendrai un ticket de reprise.

Moi je voulais faire tellement de choses étant plus jeune... dont conducteur de train, gendarme, mécanicien, ébéniste... et surtout : ECRIVAIN

Et maintenant je suis formateur...

Mais je n'ai pas abandonné l'idée d'être écrivain D'ailleurs je suis en train d'écrire un livre sur la souffrance au travail...

Baracudas a écrit:

Bonjour

Quand j'étais petit, je voulais être électricien.

Lors des inscriptions en CET (Collège d'Enseignement Technique) ancêtre des Lycées Professionnel, on était 300 pour l'examen d'entrée, pour 30 places à pourvoir.

Pour éviter de perdre 1 ans d'étude, on ma donner le choix entre : cordonnier, vannier ou jardinier.
Comme j'avais un grand oncle qui était cordonnier, j'y suis allé en me disant que l'année suivante, je repasserai l'examen d'entrée pour l'électricité.

Finalement j'ai fais mes 3 ans d'étude et j'ai eu mon CAP de cordonnier.
Aujourd'hui le CAP se passe en deux ans

J'ai donc commencé à travailler dans un talon minute, mais le problème, c'est que si, je savais faire une paire de chaussures, je ne savais pas les réparer.
J'ai donc atterri chez un artisan cordonnier qui avait des soucis de santé, et j'y suis resté 4 ans.

Je suis parti, de chez lui, car j'allais me marié et il ne pouvait plus m'augmenter.

J'ai donc été frappé à plusieurs portes et je suis rentré dans une société ou j'y suis resté près de 40 ans.

J'ai commencé comme manœuvre à charger les camions, et par la suite quelques livraisons chez les coiffeurs de Reims et de sa banlieue.

Comme ils avaient besoin d'une personne au service contrôle réception des emballages, je m'y suis présenté au grand dam de mon chef de service.

J'ai donc poursuivi mon petit bonhomme de chemin dans ce service et j'en suis devenu responsable en 1991.

Comme il fallait réduire le cout des contrôles, on m'a chargé de faire des audits chez les fournisseurs pour travailler en "certificat de conformité".

J'élaborais les cahiers des charges, les procédures ISO pour le service, et j'assurais les suivis qualité en cours de production.

Un regroupement des services contrôles réception, le mien, et produits finis ayant eu lieu avant que je ne parte, je m'occupais aussi de ce service en l'absence du responsable.

J'ai eu une carrière ben chargée, et ci c'était à refaire, je prendrai un ticket de reprise.

Belle carrière !

Merci !!!!

bergam a écrit:

je suis en train d'écrire un livre sur la souffrance au travail...

Vaste sujet en effet!

C'est pas un livre que tu devrais écrire, mais une encyclopédie

Baracudas a écrit:

Bonjour

Quand j'étais petit, je voulais être électricien.

Lors des inscriptions en CET (Collège d'Enseignement Technique) ancêtre des Lycées Professionnel, on était 300 pour l'examen d'entrée, pour 30 places à pourvoir.

Pour éviter de perdre 1 ans d'étude, on ma donner le choix entre : cordonnier, vannier ou jardinier.
Comme j'avais un grand oncle qui était cordonnier, j'y suis allé en me disant que l'année suivante, je repasserai l'examen d'entrée pour l'électricité.

Finalement j'ai fais mes 3 ans d'étude et j'ai eu mon CAP de cordonnier.
Aujourd'hui le CAP se passe en deux ans

J'ai donc commencé à travailler dans un talon minute, mais le problème, c'est que si, je savais faire une paire de chaussures, je ne savais pas les réparer.
J'ai donc atterri chez un artisan cordonnier qui avait des soucis de santé, et j'y suis resté 4 ans.

Je suis parti, de chez lui, car j'allais me marié et il ne pouvait plus m'augmenter.

J'ai donc été frappé à plusieurs portes et je suis rentré dans une société ou j'y suis resté près de 40 ans.

J'ai commencé comme manœuvre à charger les camions, et par la suite quelques livraisons chez les coiffeurs de Reims et de sa banlieue.

Comme ils avaient besoin d'une personne au service contrôle réception des emballages, je m'y suis présenté au grand dam de mon chef de service.

J'ai donc poursuivi mon petit bonhomme de chemin dans ce service et j'en suis devenu responsable en 1991.

Comme il fallait réduire le cout des contrôles, on m'a chargé de faire des audits chez les fournisseurs pour travailler en "certificat de conformité".

J'élaborais les cahiers des charges, les procédures ISO pour le service, et j'assurais les suivis qualité en cours de production.

Un regroupement des services contrôles réception, le mien, et produits finis ayant eu lieu avant que je ne parte, je m'occupais aussi de ce service en l'absence du responsable.

J'ai eu une carrière ben chargée, et ci c'était à refaire, je prendrai un ticket de reprise.

wowwwwh Super

bergam a écrit:

Moi je voulais faire tellement de choses étant plus jeune... dont conducteur de train, gendarme, mécanicien, ébéniste... et surtout : ECRIVAIN

Et maintenant je suis formateur...

Mais je n'ai pas abandonné l'idée d'être écrivain D'ailleurs je suis en train d'écrire un livre sur la souffrance au travail...

Voilà une bonne idée tiens !

bergam a écrit:

Mais je n'ai pas abandonné l'idée d'être écrivain D'ailleurs je suis en train d'écrire un livre sur la souffrance au travail...

Sujet qui m'intéresse.

Je suis Travailleur Social et Représentant du Personnel. Les Risques Psycho-Sociaux c'est un peu mon cheval de bataille.

Si je puis t'être utile!

salut à Tous,

Quand j'étais petit (je n'étais pas grand) et je ne voulais rien foutre du tout. Comme cela, cela régle la question.


Non blague à part: En fait je suis persuadé que Adolescent on ne sait pas ce que l'on veut faire.
Mon fils est dans le vif du sujet, il a 15ans dans une semaine, il est en seconde, et se demande tous les jours ce qu'il veut faire?????????????


Perso les Métiers qui m'auraient plus, dans l'ordre:
- Pompier,
- Pilote de Courses,
En fait je suis Chaudronnier de Formation (BEP).

Dans mes premières années de labeur j'étais Intérimaire et j'ai fais tout ou presque tout, en fait je prenais tout ce qui se présentait. Ce qui fait que j'ais touché à beaucoup de choses.

Je suis entré dans l'Etablissement (CAT puis ESAT) en Mai 1983 en qualité d'Agent de Maintenance.
J'ai fait évolué mon poste pendant une petite quinzaine d'années, j'ai pris en Responsabilitès toute la partie Maintenance puis la partie Securité, qui m'a valu (difficilement une promotion, petite, mais quand même).

Maintenant je suis Moniteur d'Atelier toujours dans le même Etablissement. J'aime ce Métier, de contact, d'écoute, de transmission de savoir, d'adaptation, de pas facile tous les jours. J'attends ma nomination en qualité de Moniteur Principal d'Atelier (enfin j'espère et je travaille pour).

Sinon je suis Représentant du Personnel (5 mandats de Délégué du Personnel et dans moin 5eme mandat au CHSCT).

Si François HOLLANDE passe je tremeinerais ma carrière à 60ans avec 42,5 annèes de bons et loyaux services;

C'est pour ça que tu as investi 4€

Belle carrière aussi.

Pour les 4€ c'est pour cela et je ne regrette pas. Quoi que si cela avait été Martine (la dame des 35heures) cela ne m'eusses pas dérangé.

Pour ma Carrière si je passe Moniteur Principal (qui est un poste en haute maîtrise) cela sera pas mal, en effet.

Fredo57 a écrit:

Sujet qui m'intéresse.

Je suis Travailleur Social et Représentant du Personnel. Les Risques Psycho-Sociaux c'est un peu mon cheval de bataille.

Si je puis t'être utile!

Et bien il faudra qu'on trouve une occasion d'échanger sur le sujet alors

Bonjour à tous ! Merci pour avoir partagé un peu de votre vie :)
A moi:

Quand j'avais envie d'être princesse, je n'avais que 6 ans à peu près... N'étant pas bonne en classe (je faisais les deux écoles française et espagnole) mon père a voulu que j'aille en apprentissage, j'avais le choix entre cuisinier, serveuse et coiffeuse... J'ai choisi cuisinier, après mon CAP (que j'ai eu au bout de 3 ans) en 1987 j'ai voulu m'orienter dans la boucherie, mais là encore dans les année 80 le métier de bouche rcomme le métier de cuisinier n'était pas très accéssible aux femmes.
Alors j'ai travaillé en cuisine. Beaucoup en Alsace, en Allemagne et j'ai fini en Suisse.
Si, j'avais eu le niveau en classe j'aurais fait prof d'histoire, car j'aime beaucoup...

Laissez moi quelques instants et je vous raconte ma vie pro aussi

Une Femme, au fait, c'est pas fait pour la Vaisselle.













Je sens que cela va hurler ! ! !
Heureusement que ma Femme ne voit pas ce que j'écris. Sinon je suis trés mal.

Ca y est j'ai compris pourquoi tu voulais un lave-vaisselle

Bon alors je me lance:
CAP de fraiseur en juin 1966

J'ai commencé à bosser le 1er septembre 1966 chez Moulinex Caen, J'y suis resté jusqu'au 17 avril 1970 (entre coupé par la service militaire de 15 mois)
Au début j'alimentais les chaines, ensuite j'ai travaillé sur une presse à injection et après l'armée j'étais contrôleur volant.

Le 20 avril 1970 j'ai pris mon compte pour aller dans une boite d'instruments de chirurgie et prothèses orthopédiques qui venait de décentraliser de Paris, mon salaire a presque doublé malgré une embauche en bas de l'échelle(OS2 mais 48h par semaine contre 40 chez Moulinex), j'y suis resté 38 ans

J'ai commencé comme fraiseur puis tourneur, à l'époque sur machines conventionnelles.
J'ai gravi un à un les échelons pour arriver à P3 en 1977
Ensuite les tours à commande numérique sont arrivés et j'en ai piloté deux à la suite de 1985 à 2006 après avoir fait des stages de formation.
Et les 2 dernières années j'ai bossé au contrôle-réception négoce (c'est moi qui ai demandé car j'en avais marre de la production et de faire les postes 2x8)

En mars 2008 je suis parti en préretraite amiante (grâce ou à cause de Moulinex) ce qui m'a fait gagner 9 mois de retraite

Voilà, vous savez tout

Dan a écrit:

Laissez moi quelques instants et je vous raconte ma vie pro aussi

Ah ben, je n'ai pas relaté la mienne de vie pro, alors à mon tour !

Après les multiples métiers que j'avais imaginé étant gamin, mes désirs se précisaient à l'adolescence : Militaire, Gendarme, Mécano ou Ebéniste...

Le problème était cependant que je souffrais de surdité partielle depuis l'âge de onze ans suite à une méningite, ce qui m'excluait d'office de tout avenir militaire, exit également la gendarmerie...

Ensuite, j'ai subi le diktat de l'époque : Passe ton bac d'abord... Une belle connerie car à cette époque (au milieu des années 80) on dévalorisait les métiers manuels à qui mieux mieux ! Pourtant n'est ce pas un fabuleux métier qu'ébéniste ? En plus de ça, avec beaucoup d'hypocrisie, tout le monde s'accordait à me dire que je ne devais pas bosser dans le bruit à cause de mes oreilles. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris l'hypocrisie de cet argument. En effet, le bruit est nocif pour tout le monde, et donc tous ceux qui travaillent dans le bruit doivent avoir un casque de protection, sourd ou pas sourd, enfin bref...

J'ai donc passé un bac B "Maths Eco", et comme j'étais fou de bagnoles, je nourrissais l'espoir de rentrer chez Renault comme vendeur (Renault était ma marque fétiche à l'adolescence...). J'ai eu le bac au rattrapage et ensuite j'ai été recalé deux fois aux tests d'entrée à l'école des ventes Renault. Pas assez de niaque pour ça apparemment... Bon, ce n'était encore pas là que serait mon avenir.

J'ai commencé une année d'études par correspondance avec le CNED pour passer un BTS Action Commerciale, mais j'ai laissé tomber, je n'y arrivais pas. Les corrigés et les notes que j'obtenais à mes devoirs étaient nulles... J'ai donc cherché à devenir directement commercial. J'ai essayé les cuisines intégrées (J'en ai vendu.... ZERO), et les encyclopédie (ZERO vendue également !)

Finalement j'ai trouvé un job, préparateur de commandes dans une miroiterie industrielle. Ce n'était pas ma première expérience dans la logistique, puisque j'avais occupé pendant deux mois un poste de magasinier chez Renault en emploi d'été avant de passer mon bac.

Comme je voulais progresser, j'ai quitté ce boulot de préparateur de commande pour suivre une formation d'analyste programmeur à l'AFPA (Un niveau bac + 2). A l'issue de la formation, malgré plus de 300 candidatures je n'ai pas trouvé à m'employer avec mon niveau diplôme et je me suis finalement retrouvé... chauffeur livreur dans une société de négoce de matériel médical.

Quatre ans plus tard j'ai refait une autre formation, un bac + 2 TSMEL (Technicien Supérieur en Méthodes d'Exploitation Logistique), ) l'issue de la quelle je suis rentré chez Primagaz comme exploitant distribution, puis j'ai fait un passage chez Tara Jarmon (Une créatrice de mode) comme responsable des expéditions (pour le monde entier), quelques mois dans une société de transport frigorifiques et enfin, en octobre 2000 je suis devenu formateur en logistique à l'AFT IFTIM.

Au bout de quelques années j'ai connu un passage à vide, je n'avais plus de motivation pour ce travail, et j'ai voulu changer d'air. J'ai fait une formation de charpentier spécialisé en maisons ossatures bois. Victime d'un accident, j'ai été un peu coupé dans mon élan, et j'ai échoué à la fin. Il n'en reste pas moins que j'ai appris plein de choses qui me seront utiles toute ma vie.

J'avais fait le projet de monter une entreprise de construction bois (Fabriquer des roulottes pour les campings), mais finalement j'ai renoué avec mon métier de formateur, et en février 2010 j'ai créé mon entreprise : Marc Esselin - Conseil & Formation ( Mon site web professionnel ).

Et voilà !

Où est le temps où on faisait carrière dans la même entreprise???